Le thé japonais Nadeshiko – la frontière entre thé noir et thé Pu Er

18 décembre 2012
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Nous avons découvert le thé Nadeshiko en 2010 dans sa phase expérimentale. Sans aucun doute en pénétrant dans le « sas » qui sépare la salle de transformation du thé et la pièce où l’on fait l’inoculation du champignon dans les feuilles, nous avions déjà l’impression d’avoir trouvé un autre beau projet !

De quoi s’agit-il au juste? C’est un brin complexe, mais en gros, il s’agit d’un thé à fermentation microbiologique contrôlée. Les feuilles à la base proviennent des plantations d’Isagawa, situées sur la montagne Haruno dans la préfecture de Shizuoka. Issu de plantations n’usant aucun pesticide ou herbicide, le thé subit différentes transformations, telles que flétrissage, roulage, malaxage et stérilisation.

Ensuite, dans une salle contrôlée, on procède à la fermentation du thé avec l’ajout d’une seule spore, soit l’aspergillus awamori. Par la suite, il y aura stabilisation du produit, séchage et triage. Il en résulte un thé au gout assez distinct, se rapprochant davantage d’un thé noir que d’un thé Pu Er.

Développé dans une optique « santé » au Japon, ce thé contiendrait davantage d’acides galliques et citriques ainsi que plus de catéchine que les thés verts. Aussi, le processus de transformation permettrait de créer de nouveaux polyphénols appelés Teadenol A et Teadenol B. Des recherches aux universités de Shizuoka et de Saga ont lieu présentement afin d’établir les propriétés du thé Nadeshiko et de ce nouveau procédé.

En attendant d’en savoir plus sur ses effets bénéfiques, profitons de son gout unique !

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