Dossier Pu Er : théiers à louer! (Partie 8)

21 mars 2018
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Dossier Pu Er
Avant même la sortie de notre livre sur le thé vert en 2012, nous avions débuté l’écriture d’un troisième livre sur les thés Pu Er. Comme le projet s’est transformé, nous sommes heureux de vous présenter le fruit de nos recherches sur le Pu Er sous la forme d'articles de blogue en plusieurs parties. 
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Dans les montagnes isolées du sud de la Chine, en pleine forêt ou sur une terre cultivée, certains théiers ont évolué dans des conditions climatiques et géographiques avantageuses. Pendant plusieurs centaines d’années, à l’abri du vent, face au soleil, enracinés dans un sol riche ou près d’une source d’eau, ils ont traversé les saisons jusqu’à ce qu’ils atteignent leur plein potentiel de maturité.

Avec des racines profondément ancrées dans le sol, les vieux théiers s’abreuvent de minéraux – que les théiers plus jeunes ne peuvent puiser – qui influencent les qualités organoleptiques de ses feuilles. Un avantage qui attire l’attention de nombreux amateurs et investisseurs qui veulent en réserver la production.

Les paysans, qui ont sur leur terrain un de ces spécimens, peuvent profiter de cet engouement en réservant les récoltes d’un théier à un acheteur. En « louant » un théier, les acheteurs peuvent donc s’assurer que l’intégralité des récoltes faites sur le ou les arbres en question leur soit réservée. Cette location peut prendre différente forme, il peut s’agir d’un contrat ouvert, annuel, ou pour une récolte unique.

Considérant la valeur de ces feuilles, des paysans pourraient être tentés « d’allonger » les récoltes avec d’autres, ce qui pourrait entraîner une dévalorisation du produit. C’est pourquoi on envoie parfois des gens sur les lieux de cueillette afin de superviser la production.

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