La terminologie des noms de thés japonais

11 juin 2017
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Au Japon, la notion de terroir est beaucoup moins importante qu’en Chine. Les noms que l’on donne aux thés se rapportent plutôt à la méthode de production et de transformation des feuilles. Découvrez les huit principaux types de thé japonais : le Sencha, le Bancha, le Hojicha, le Genmaicha, le Tamaryokucha, le Gyokuro, le Kabusecha et le Matcha.

LE SENCHA

Le Sencha, mot qui signifie « thé infusé », est le grade le plus courant des thés japonais ; il représente environ 80 % de la production totale du pays. On trouve des Sencha qui sont essentiellement de qualité moyenne et destinés à la consommation courante, mais aussi des Sencha haut de gamme, rares, complexes et subtils.

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LE BANCHA

Le Bancha est généralement élaboré à partir de feuilles et de tiges issues des récoltes de fin d’été ou d’automne. Les meilleures qualités de Bancha sont néanmoins produites avec des feuilles récoltées en juin.

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LE HOJICHA

Le Hojicha est un Bancha dont les feuilles ont été torréfiées pendant quelques minutes à une température d’environ 200 ºC. Si cette méthode de fabrication enlève aux feuilles beaucoup de leurs propriétés, elle leur confère cependant un goût mielleux rappelant la noisette.

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LE GENMAICHA

Faits avec une base de thé vert mélangée à des grains de riz brun grillés et à du riz soufflé, les Genmaicha sont idéaux pour une consommation quotidienne. Il existe également des Genmaicha de qualité supérieure, tout dépendant de la base de thé qui est utilisée. On retrouve aussi certaines variétés auxquelles du Matcha a été ajouté.

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LE TAMARYOKUCHA

Il existe deux types de Tamaryokucha. Le premier, le Mushi Sei Tamaryokucha, ou Guricha, subit une dessiccation à la vapeur. Produit un peu partout au Japon, principalement à Shizuoka, ce thé tente de reproduire l’apparence et le goût de certains thés verts chinois à feuilles frisées. L’autre type de Tamaryokucha se nomme Kamairi Sei Tamaryokucha, ou simplement Kamairicha. Sa dessiccation est faite en cuve et sa production est concentrée sur l’île de Kyushu. Bien qu’aujourd’hui la plupart des lots soient transformés de façon mécanisée, il existe encore certaines fabriques qui offrent des lots transformés à la main.

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LE GYOKURO

Le Gyokuro (qui signifie « rosée précieuse ») est le plus haut grade de thé au Japon. Sa production se limite à une seule récolte par année, vers la fin de mai ou le début de juin.

L’attention portée à la culture du Gyokuro a pour but de développer la riche finesse gustative de ce thé, qui est l’un des plus savoureux au monde.

Voir notre article sur le Gyokuro

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LE KABUSECHA

Pour obtenir un Kabusecha, on procède également à une culture couverte, mais de moins longue durée. Certains producteurs suspendent une couverture synthétique au-dessus des théiers, tandis que d’autres la mettent directement sur les plants pour une durée moyenne de 12 jours.

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LE MATCHA

Introduit par les moines bouddhistes à la fin du premier millénaire, le Matcha est le premier type de thé à avoir été consommé au Japon. À l’origine, on coupait les feuilles séchées en petits morceaux et on les broyait à l’aide d’une meule à pierre. Aujourd’hui, on utilise souvent les feuilles de théiers de culture couverte pour produire les meilleurs Matcha.

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