Pour mieux vous servir (et en connaître toujours plus)

20 juillet 2012
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Depuis quelques semaines, notre salon de thé s'est transformé en un véritable laboratoire de dégustation. L'idée derrière cette initiative est simple, mais essentielle à notre travail : connaître sur le bout des doigts (ou de la langue) les thés que nous proposons. Pour ce faire, il fallait sortir des sentiers battus, car les thés réagissent différemment compte tenu de la manière dont on les approche. Muni d'une fiche de dégustation, chacun des membres du personnel est invité à convier ses collègues à une expérience de son cru. Chacun devra noter ses impressions sur le résultat afin d'une mise en commun et d'une exploration approfondie des diverses facettes de chacun de nos crus. Des exemples?  Qu'arrive-t-il lorsque l'on infuse un thé vert japonais de style sencha avec une eau à 90 degrés Celsius pendant une minute? Ou alors qu'en est-il d'infuser un darjeeling avec une eau à 75 degrés? Ou encore d'infuser celui-ci en gaiwan? Chacune de ces expériences s'avère fascinante, et le partage du savoir faire de chacun nous emmène à découvrir certains thés sous des facettes que nous n'avions encore jamais imaginées. Au gré de ces explorations, nous serons à même de vous inviter vous aussi à tenter quelques types d'infusions sortant de l'ordinaire, pour le simple plaisir de repousser les frontières du goût et de l'imagination. En terminant, je vous laisse sur le résultat de nos recherches sur le Sencha Tsuyu Hikari.

À HAUTE TEMPÉRATURE (90°C et 99°C) AVEC UNE INFUSION TRÈS COURTE (Andréane, Manuel, Kate)

Deux tentatives ont encore été réalisées avec ce paramètre : l'une en théière de gros volume, l'autre en senchado. La première expérience décrit une expérience étonnante, surprenante, aiguë et pointue. On parle d'une liqueur possédant une petite amertume végétale ou de légumes, franche et étonnamment sympathique, agréable à boire, quoiqu'un peu sèche. Les notes relevées sont le bouillon de légumes, les asperges, les épinards, le mesclun, les légumes (concombres, radis et rapini), le varech. La seconde expérience abonde dans le même sens, parlant de feuilles infusées aux odeurs de pétoncles et de gazon coupé froid et humide. Un petit côté fermenté est également perceptible. On parle d'un goût de légumes. Deux expériences qui offrent des boisson très différentes, très « punchées », mais agréables.

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